8 juin 2007, 19h. Alors que je n'ai toujours pas reçu le compte-rendu du conseil du 24 mai, je trouve dans ma boite aux lettres une convocation de Lecoquierre à la réunion extraordinaire du conseil du...8 juin, 14h30. C'est vrai que l'ordre du jour était très important : élection de responsable master, validation de projet de master...
La lettre ayant été posté la veille même, l'UFR LSH se retrouve dans l'illégalité et en contradiction avec l'article 3 du RI de l'université (les conseils sont régis par les statuts de l'université, et ne sont pas propres à l'orga de chaque UFR). Certes il n'y a aucune disposition particulière pour les conseils extraordinaires, mais du coup, ils étaient bien obligés de l'envoyer au moins huit jours avant le conseil.
Du coup Sud Etudiant décide de faire invalider les décisions prises en conseil par le Tribunal Administratif (aucun étudiant présent, que des profs comme par hasard !). Après avoir couru de secrétariat en secrétariat, exécuté des numéros de duettistes exceptionnel, l'affaire remonte jusqu'au CA suivant.
Deux jours plus tard je recois un courrier (passons sur la tentative de désamorçage de le bombe par Lecoquierre qui essaie de réunir les élus étudiants pour leur expliquer que c'est pas grave et que non, ce n'était pas une négligence, mais juste une vraie grosse erreur) me convoquant au conseil de la semaine suivante, le 21, dans lequel je vois apparaître dans l'ordre du jour les points discutés en comité restreint le 8, avec cette mention, assez épique :
"Les points 2 et 3 de la 2è partie, votés en conseil extraordinaire du 8 juin sont remis à l'ordre du jour suite à une réclamation des étudiants élus du syndicat "SUD Etudiants" "